Les deux premières sections de la future Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN), qui relieront Paris à Mantes et Rouen à Barentin, avec l'ajout d'une nouvelle gare à Rouen, pourraient être construites en 2030. Une deuxième consultation publique, la première ayant eu lieu il y a dix ans, a été lancée et se poursuivra jusqu'en mai 2023.

Lors de l'assemblée plénière du conseil régional à Rouen le lundi 12 décembre 2022, des élus du Rassemblement National ont interrogé Hervé Morin, président de la région, sur l'état actuel de la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) et son avenir. Ce projet de liaison ferroviaire entre Paris et la Normandie se divise en deux branches près d'Évreux, l'une vers Cherbourg via Caen à l'ouest et l'autre vers Le Havre au nord, avec une nouvelle ligne estimée à 15 milliards d'euros et un horizon lointain de 2035. Toutefois, Hervé Morin n'a pas donné de réponse aux élus du RN.

Bien que la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) soit un projet de Ligne à grande vitesse (LGV) en France, elle n'est pas financée par l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT) présidée par l'ancien Premier ministre Jean Castex. Néanmoins, selon Pascal Sanjuan, délégué interministériel à l'aménagement de la vallée de la Seine auprès de la Première ministre, des fonds ont été alloués aux études en 2020 pour les zones de passages préférentielles. Ces études devraient se terminer en 2022 et conduire à des tracés plus précis et plus étroits.
Ces études techniques sont concentrées sur deux sections : Paris-Mantes et Rouen-Barentin-Yvetot, avec une nouvelle gare à Rouen-Saint-Sever, rive gauche, et un tunnel sous la Seine. Ces deux sections verraient le jour en 2030. Le reste de la ligne attendra au-delà de cette date.